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Samedi 9 octobre 2010 à 12:14


Quatrième de couv':

Le 8 Mai 2001, jour de ses vingt ans, Jeremy se suicide. Victoria, la femme qu'il aime, l'a rejeté.
Le 8 Mai 2002, il se réveille près de Victoria, folle d'amour pour lui.
Est-il vraiment mort?
Jeremy devient alors le spectateur d'une vie qui lui échappe. Une vie étrange, dans laquelle sa personnalité est différente, change, évolue, l'inquiète.
Au fil des jours et des réveils, Jeremy va dérouler le fil d'un destin qu'il n'a pas choisi...le sien.



Mon avis :

J'ai lu ce livre en très peu de temps, et pourtant j'ai l'impression d'y avoir passé 9 jours. Peut-être parce que 9 jours, c'est le temps qu'il aura fallu à Jeremy pour se rendre compte que chacun de nos actes ont des conséquences sur le cours de nos vies, et de celles qui nous entourent.
Si je devais résumer, ça donnerait ça:
Le 8 Mai 2001, après une déclaration humiliante auprès de celle qu'il a toujours aimé, Jeremy Delègue défie un Dieu auquel il croit à peine, en se suicidant. A son réveil, il n'est ni au paradis, ni même à l'hôpital, il est en 2002.

Autant vous le dire, dans ce roman on est aussi paumé que Jeremy. On ne comprend pas bien ce qu'il se passe, si ce n'est qu'à chacun de ses réveils, Jeremy se retrouve téléporté dans une autre année, en 2002, en 2012, ou encore en 2055 et toujours le jour de son anniversaire. Au fil des pages, on suit les interrogations de ce pauvre garçon perdu dans les différentes étapes d'une vie sur laquelle il n'a aucune emprise et qu'il essaie désespérément de se réapproprier. 
Qui est cet autre qui lui vole ses espoirs? Qui détruit son avenir? Qui délaisse les gens qu'il aime, qu'il aimerait tant choyer? Qui est ce salaud, ce personnage manipulateur et égoïste qui a pris sa place? Et comment empêcher de sévir, cet autre lui?
A travers 9 anniversaires, pendant lesquels Jeremy constatera les dommages causés par son côté obscur, on découvre un personnage attachant, grâce auquel on se retrouve parfois dans ses échecs, ses regrets et ses attentes.
C'est sans conteste, un très beau roman sur la faiblesse humaine, mais aussi sur la maîtrise que chacun tente d'exercer sur sa vie.

Je pourrais vous dire que j'ai adoré, mais en referment le livre, j'ai eu l'impression d'être envahie par une certaine frustration. Juste avant de m'apercevoir, qu'elle était là depuis le début. 
J'étais frustrée, agacée aussi par l'impuissance de ce Jérémy Delègue. J'avais envie de lui crier de se bouger, de faire quelque chose pour récupérer ce qu'il perdait.  J'étais dedans, dans tous les sens du terme. Je pleurais quand il baissait les bras et je m'agitais quand il s'approchait d'une solution. Je riais quand il gagnait, j'étais déçue quand il perdait.
Alors pour conclure, non je n'ai pas adoré, ni même détesté, je l'ai vécu en quelque sorte, j'étais sur l'épaule du personnage pendant toute la durée de son périple, c'était comme regarder un film défilant sur écran plat.
 

Au passage:
"La vie est une richesse dont les hommes ne peuvent réellement estimer la valeur. Chacun de nos choix ouvre la possibilité d'un monde différent. A chaque réveil, l'univers s'offre à nous. Tant de voies! Tant de choix! Notre discernement est le seul moyen de distinguer celui qui conduit au bonheur. Et l'un d'entre eux est toujours présent, le pire et, parfois, le plus tentant. Celui qui consiste à refuser de choisir. Refuser d'avancer. Refuser de vivre."

Samedi 9 octobre 2010 à 12:12


 

Aujourd'hui, il pleut. Alors j'en ai profité pour me pelotonner dans mon grand lit douillet afin de terminer le livre qui me serrait le coeur depuis quelques jours. Et c'est avec un petit sourire que j'ai refermé PS, I love you il y'a environ deux heures.
Je vous en parle?

Quatrième de couv' :

Quand on trouve l'âme soeur, on croit que le bonheur durera toujours. C'est ce que pensait Holly jusqu'à ce que son Gerry ne meure d'une terrible maladie.
A trente ans, Holly se retrouve seule, démunie, sans espoir. Mais Gerry lui réserve une ultime surprise. Il lui a laissé dix lettres qui forment une "liste" de choses à accomplir pour réapprendre à vivre. Par-delà la mort, il lui adresse un message d'amour et de courage: elle doit apprendre à être heureuse sans lui, malgré le lien fort qui les unissait.
Holly va affronter sa douleur pour réaliser, entre rires et larmes, que la vie vaut malgré tout la peine d'être vécue.
Une comédie romantique, drôle et poignante, qui dépeint la vie telle qu'elle est: belle et triste à la fois.


Mon avis :

Holly Kennedy est une femme comme les autres. Elle a des cheveux colorés qu'elle trouve impossibles, des amies sincères, drôles et enthousiastes, et une famille munie de quelques spécimens assez singuliers. Elle n'est pas très douée en cuisine, dévalise le marchand de journaux en chocolat à chaque fois qu'elle y va, et chante comme une casserole.
Elle pourrait être vous, ou moi, mais elle s'appelle Holly Kennedy et elle vient de perdre son mari, son meilleur ami, l'amour de sa vie, sa moitié, son frère, son poisson rouge. Dire qu'elle se sent seule serait un euphémisme des plus dérisoires.
Alors qu'elle se croit à jamais anéantie, Holly reçoit de son Gerry, un nouvel espoir éparpillé dans une dizaine de petites enveloppes en papier. 
Une "liste" de pensées à méditer, d'efforts à fournir, de missions à accomplir. Et c'est grâce à ces lettres ouvertes à chaque début de mois, qu'Holly va réapprendre à vivre, à rire, et à s'aimer.

Si vous êtes comme moi, vous rirez beaucoup, vous pleurerez aussi, vous imaginerez les décors et les personnages. Votre coeur se serrera à la pensée de Gerry, vous n'aurez aucun mal non plus à vous imaginer les boutiques de Dublin. Sharon et Denise prendront le visage de vos meilleures amies, et c'est à contre-coeur que vous refermerez le livre chaque soir en éteignant la lumière.
Parce que PS: I Love You, c'est ça. Un roman que l'on voudrait lire d'une traite tout en le gardant toujours ouvert. Les mots sont simples, les descriptions brèves, les personnages tout à fait réalistes.
Je n'ai jamais aimé les écrivains abonnés aux phrases pompeuses lourdes et trop longues. Pour moi, un bon écrivain sait vous émouvoir avec des mots simples, des situations bien décrites, des décors bien dressés.
Cecelia Ahern est comme ça, simple, émouvante. A mon sens, elle décrit, bien plus qu'elle n'écrit. Et moi, j'ai ressenti, plus que lu.


Au passage :

"Elle but une gorgée de thé. Ah, la magie du thé! La réponse à tous les petits problèmes du quotidien. On veut bavarder? On prend une tasse de thé. On vient de se faire virer de son boulot? Une tasse de thé. Votre mari vous annonce qu'il a un cancer au cerveau? Vite, une tasse de thé..."

Samedi 9 octobre 2010 à 12:00

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"La vertu paradoxale de la lecture est de nous abstraire du monde pour lui trouver un sens."

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